On le voit de plus en plus dans les nouvelles, la gestion des employés est de plus en plus complexe avec les aléas de la vie et la rareté de la main-d’œuvre. Le secteur de la construction n’échappe pas à ce phénomène.
Avec les nombreuses intégrations que nous faisons chaque année dans les entreprises et les chantiers, nous sommes en mesure de voir certaines problématiques, et comment les entreprises surmontent ces difficultés. Voici donc quelques exemples de bonnes pratiques que vous pouvez mettre en place rapidement, qui seront payants à la fois pour votre entreprise de construction, mais aussi pour chacun des employés.
1 – Commencez… par commencer!
Cette phrase peut sembler évidente, mais la résistance au changement peut devenir un enjeu majeur lorsque de nouvelles pratiques sont mises en place. Par exemple, lors de la mise en place du système Emyx, ceux qui avaient l’habitude de compiler leurs heures à la fin de la semaine trouvent parfois cela intrusif. Notez que la même chose se retrouve dans tous les types d’emplois où il y a de la gestion électronique des heures, pas uniquement en construction!
Tenter d’implémenter le tout d’un coup un lundi matin, même avec une préparation adéquate, mène souvent à du mécontentement, qui peut même mener à des démissions. Avoir une période de transition avec les deux méthodes pour comparer en cas de pépin, permettre de prendre du temps (et non pas perdre du temps, c’est un investissement) pour faire des tests, ou prendre un temps individuellement avec chaque employé pour répondre à ses questions plus personnelles sont des moyens de faire une transition plus facile et de permettre à chacun d’y aller à son rythme.
2- Identifiez les «Power Users»
Face à de nouvelles technologies, ce n’est pas tout le monde qui a le même niveau de facilité, comme ce n’est pas tout le monde qui a naturellement le compas dans l’œil. C’est parfaitement normal, et même après la période de transition, il peut survenir des problématiques qui donnent envie de tout lancer par la fenêtre.
Mais il y a aussi le plus souvent dans l’équipe des personnes qui au contraire sont très habiles avec les nouvelles technologies. Vous pouvez en faire des ambassadeurs et les identifier auprès de leurs collègues comme utilisateurs de références (ou «power user») tout en leur donnant la liberté de prendre du temps payé pour répondre aux questions peut souvent résoudre nombre de problèmes à la base et éviter l’escalade… avec les frustrations qui viennent avec.
3- Partagez l’information… Toute l’information
Une des critiques qui revient le plus souvent avec les outils installés sur un cellulaire est que cela permet de faire un «Big Brother» de la surveillance de chacun, même en dehors des lieux de travail. Soyons francs, mis à part dans certaines situations précises (par exemple pour de la livraison ou pour du remboursement de déplacement). Ces options n’ont tout simplement pas besoin d’être activées.
Ici, la transparence est la clé. Prenez le temps d’expliquer à chacun ce que les outils qu’il ont en main permettent de faire, et ce que vous activez (ou non) et pourquoi. Cela peut mener à de l’opposition ou de plus longues discussions, mais ce n’est rien à côté de se faire prendre en défaut. Et lorsque chacun sait de quoi il en retourne, alors le lien de confiance risque davantage de se maintenir.
N’oubliez pas, les outils sont là pour faciliter vos opérations et le travail de chacun, pas pour mettre un poids supplémentaire sur les épaules de quiconque.
4- Donnez le droit à l’erreur
Une autre problématique que l’on a souvent vu: utiliser un horodateur numérique comme système de pénalité automatique. On est tous humains, et il peut arriver que l’on oublie de puncher pour différentes raisons. Si les contremaîtres prennent automatiquement la ligne dure pour «casser» un comportement dès la première occasion, l’employé aura toujours un doute. Il faut donc faire preuve de jugement et de compréhension.
Dans plusieurs entreprises, le recours à la «gamification» gagne de plus en plus d’adeptes. Peu utilisé en construction, cette stratégie vise à offrir des récompenses en fonction de certains objectifs qui ne sont pas directement en lien avec le travail. Par exemple, même si le droit à l’erreur est permis, offrir une carte cadeau dans un magasin de sports lorsqu’il n’y a aucun retard dans l’entrée de temps durant un mois entier aura pour effet d’encourager de manière positive le comportement attendu.
Comme vous pouvez le voir, il s’agit davantage de manières de travailler que de solutions technologiques. Bien que des systèmes comme Emyx peuvent avoir un grand impact sur la gestion des chantiers de construction, c’est autant dans la manière que chacun l’utilisera qui fera de son usage un succès pour votre entreprise.
Pour aller plus loin: Guide d’utilisation de Emyx Horo pour générer de meilleures pratiques